Cheminer vers la Nouvelle Vie – 4: Légèreté

Vous sentez la légèreté quand la vie est pétillante, quand la joie pulse dans vos artères et vos veines. Souvent vous associez cet état de légèreté au jeune âge. Un ruisseau à la montagne dont l’eau sautille d’une roche à l’autre ou coule joyeusement à travers une prairie. Un enfant insouciant qui joue pleinement immergé dans son univers de jeu ou encore un papillon qui voltige entre des végétaux magnifiquement en fleurs.  La légèreté naît de cet état de spontanéité et de pureté, libre de toute charge qu’amènent les soucis, préoccupations ou les émotions teintées de souffrance. Plus vous retrouvez cet état de pureté de l’enfant jeune, il s’agit bien sûr d’une pureté du cœur, plus l’expression de votre être devient légère. L’enfant ne connaît point la lourdeur jusqu’au moment où l’adulte lui en fait cadeau, inconsciemment pour la plupart du temps bien-sûr, car l’enfant baigne encore dans cet état de légèreté angélique, très sensitive et réceptive à son entourage et encore bien relié aux êtres du monde subtil, anges, esprits de la nature, relié plus aux âmes des êtres qui les entourent qu’à leurs formes. L’adulte qui veut, par choix conscient, retrouver cette légèreté peut se connecter à cet état qu’il a connu jeune enfant, rêveur parfois, chantant peut-être ou se parlant à soi-même comme l’interprètent  les parents souvent, alors qu’il ne fait rien d’autre que de converser avec le monde subtil. Vous êtes aussi cet enfant sacré, dans les énergies de vos cœurs, cette pureté qui, lorsque vous la visualisez, se présente souvent sous une forme d’être de lumière blanche ou de cristal. Identifiez-vous de nouveau à cet état de pureté de l’enfant sacré en vous, qui ne connaît ni la gêne ni la peur du jugement quand il chante, dessine ou saute spontanément. Osez laisser exprimer cette partie en vous qui a l’élan de s’exprimer juste pour la joie de l’expression, sans se soucier de ce que les autres en pensent. Car les enfants ne s’adressent point au mental, mais toujours aux cœurs des êtres qui les entourent et les cœurs sont libres de tout jugement. En vous connectant à cette expression spontanée du cœur, vous vous permettez non seulement de vous exprimer librement, mais vous autorisez aussi les êtres autour de vous de s’exprimer à partir de leur être véritable. Et vous vivez un instant de légèreté joyeuse avec vous et avec un autre être. L’enfant perd sa spontanéité, sa candeur au fur et à mesure qu’il rencontre le mental de l’adulte qui juge et interprète son expression, alors encore pur et spontané. Il va progressivement abandonner cet état de légèreté pour accueillir le poids des jugements et évaluations du mental qui à leur tour génèrent des émotions qui se trouvent dans la multiple gamme des lourdeurs : gêne, peurs, culpabilité et bien d’autres. Certes, dans la Nouvelle Vie vous n’allez non seulement plus accueillir vos enfants avec votre mental jugeant, mais avec votre cœur joyeux, en étant vous-même l’expression de votre enfant pur et rayonnant qui s’exprime dans la joie et la légèreté. Votre cœur est de nature légère. Vous êtes le papillon qui voltige, le ruisseau qui sautille, l’enfant qui chante et cause avec des interlocuteurs invisibles. L’être de cœur que vous êtes est naturellement pur et libre dans ses expressions. Ne permettez plus au mental d’inhiber cette expression avec son bâton jugeant. Laissez vos enfants s’exprimer librement dans leurs élans spontanés, laissez-vous vous exprimer dans la pureté de l’enfant sacré en vous et vivez la légèreté en permanence.

N’oubliez point : même le vieillard aveugle, sage et voyant, se laisse guider par l’enfant !