Camille : En cette période, je suis parfois découragé de voir ce qui se passe dans le monde actuel et me dis : « Quel « nouveau » monde se présente à nous ! »
Merlin (avec un sourire plein de grâce) : Ce n’est point le nouveau monde que tu observes en disant cela, mais bel et bien la résurgence de l’ancien monde qui se bat désespérément pour maintenir son faux royaume basé principalement sur la peur. Il s’agit d’un organisme en agonie qui essaie à tout prix de se nourrir de la peur des masses somnolentes encore dans une conscience endormie, car ces anciennes forces ne sont plus alimentées par les nouvelles énergies lumineuses qui vibrent sensiblement sur Terre.
Camille : Oui c’est vrai, en voyant que l’ancien se manifeste en force, nous avons tendance à interpréter cela de manière erronée en nous disant que « tout est foutu », alors que cela est justement un signal clair que le changement est irrémédiablement en cours.
Merlin : C’est exact. Le monstre apparait lorsqu’il se sent menacé. Il met son masque le plus horrible pour effrayer ceux et celles qui continuent à déléguer leur autorité à des pouvoirs extérieurs.
Camille : Cela veut dire… ?
Merlin : Chaque être humain est invité maintenant à se connecter à sa force intérieure jusqu’à affirmer : « JE SUIS la seule autorité ». Cela lui permet d’abandonner son illusoire état de victime.
Camille : Et si cela sonne faux ?
Merlin : Cela sonnera faux aussi longtemps que tu prononceras ces mots avec ton ego qui est en manque de puissance. Lorsque tu les prononces avec ton identité universelle, le Cœur, ces mots deviennent l’affirmation de la puissance universelle et il n’y a rien de plus puissant dans ce monde. Ne dit-on pas : « Au commencement était le Verbe ». Ce Verbe est éminemment puissant étant capable de créer le monde, n’est-ce pas ? Et c’est toi le créateur, la créatrice de ton monde !
Camille : En tant que victime, quantité d’humains ont abandonné leur puissance à l’extérieur et se trouvent en manque de force. Ainsi, le pouvoir qui règne dans ce monde s’empare de ce pouvoir abandonné. C’est une équation logique !
Merlin : Absolument, c’est mathématique. Ce qui fait le plus peur à l’être humain, c’est sa propre puissance, car il sait inconsciemment qu’il est infiniment puissant. C’est la puissance d’être Qui Tu Es. Tu es témoin que l’humanité est en train de vivre un moment clé dans son évolution. Toi, comme de plus en plus d’individus qui s’éveillent, êtes prêts à reprendre votre pouvoir. Cela commence par reconnaître que la seule véritable autorité est en toi et ainsi à ne plus reconnaître aucune autorité en dehors de toi. Précisons que ce « en toi » dont je parle est le Cœur, ta dimension universelle ! Lorsque tu es dans ton pouvoir intérieur, celui-ci se manifeste par la puissance d’Être Qui Tu Es véritablement et ne s’exprimera plus jamais comme un pouvoir sur autrui.
Camille : Si je conclus bien, l’ego est toujours en manque de puissance parce qu’il est séparé de la force universelle. Peu importe s’il se manifeste dans le rôle de la victime, du bourreau ou du sauveur. Le bourreau comble son manque de pouvoir en s’emparant du pouvoir que la victime abandonne et le sauveur accourt à l’aide de la victime en s’y identifiant. Ses propres mémoires de victime impuissante ou de bourreau qui culpabilise le motivent inconsciemment à prendre un de ces rôles.
Merlin : En effet, l’ego est toujours en manque de puissance alors que le Cœur est naturellement puissant. L’autorité de l’ego, qui surcompense son manque de puissance par le pouvoir extérieur qu’il exerce sur les autres, crée de la souffrance car il est dépourvu d’amour. La puissance du Cœur est créatrice de joie, de paix et de bienveillance. C’est une puissance dans l’amour et un amour puissant !
J’encourage plus que jamais chaque être humain à vivre sa force intérieure, cette puissance illimitée et lumineuse et à affirmer dans son Cœur ces paroles :
« JE SUIS la seule autorité !
JE SUIS dans ma force intérieure,
qui est douce et puissante à la fois,
qui se manifeste toujours dans l’amour
pour mon bien-être et le bien-être de tous !
Qu’il en soit ainsi ! »
Camille : Merci !